Co-existences

Numa Droz

Du jeudi 12 septembre au 2 novembre 2024
Exposition en résonance à la 17eme biennale d’Art Contemporain

VERNISSAGE : Le jeudi 12 septembre à 18h

« Les arrière-plans paysagers des œuvres des grands maîtres du 16ème et 17ème siècle ont toujours été pour Numa Droz objet d'intense fascination. En lisière du sujet principal, et au-delà de son anecdotisme, il y avait là, dans ces détails minuscules, une porte ouverte vers une infinie rêverie. »
        Pierre Souchaud rédacteur d’Artension magazine, (extrait)

L’exposition  Co-existences est construite en deux étapes, selon les deux niveaux du lieu, comme un parcours immersif et intime (compte tenu de la petitesse des formats), autour de la notion de la dualité. C'est-à-dire de ce couple complexe, de ces deux entités souvent opposées qui sont  la sphère humaine d’ un côté et la sphère de la nature de l’autre. Notions qui vivent dans le même biotope limité et clos mais qui semblent pourtant avoir de plus en plus de difficultés à coexister.

Je tente avec les moyens limités et dérisoires de mes pinceaux de démontrer que ce lien nous est primordial et vital. La nature, si antérieure aux humains, nous a accueillis avec la générosité de ses sols, la richesse de son humus.  
J’ai toujours tenté depuis que je peins, de lui rendre hommage et de signifier sa fragile beauté.

 Dans le premier espace de la galerie, de petites scènes très narratives nous parlent de l’humanité. Elles tissent entre elles des récits, des fictions libres qui racontent les joies et les douleurs, les races et les cultures, les solitudes et les tendresses ; tous les plaisirs et les souffrances qui naissent de leurs fusions ou de leurs différences.

Dans l’espace inférieur, seul le paysage, discrètement façonné par l’homme au cours des siècles, impose sa présence humanisée : Celle du bocage, délicatement dessiné comme  un vaste jardin. Le paysage, création humaine donc, en est le lieu du lien, de la jonction entre l’homme et la nature, le lieu du partage, de l’échange et de l’origine de notre rapport au réel.

Ces bocages harmonieux, ou alternent forêts et prairies, sont les témoins ancestraux et vivants de cette union pacifique. Créés dans le temps long et le labeur patient, ces paysages apaisés et apaisant, s ils restent avant tout des espaces de travail sont aussi des lieux de rêveries et de promenades propices à la contemplation, des lieux de Coexistences, essentiels a nos équilibres réciproques

Le bleu du ciel, 2024, huile sur bois, 20 x 10 cm

Paysage simple, huile sur bois,  11 x 11 cm

Le chemin, huile sur bois, 9 x 9 cm

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